Une blonde comtesse dans la place, 'tention !

Fraîchement débarquée sur le sol gascon, elle se fit indiquer le chemin du Château, et même accompagner par une bonne âme. Sans quoi, elle se serait encore davantage faite attendre. Faut savoir se faire désirer, mais sans trop abuser non plus.
Ainsi, le coche aux armoiries de l'Armagnac et Comminges arriva devant les portes du Fort.

- Cloé d'Albizzi, Comtesse d'Armagnac et Comminges !

Le cocher avait annoncé d'une voix forte l'identité de la visiteuse, et attendit que les gardes ouvrent.
A l'intérieur, la Comtesse s'inquiétait encore de la raison mystérieuse qui nécessitait sa présence, et sa paranoïa la mettait en état d'alerte. Et si on voulait attenter à sa vie ? La kidnapper ? L'éloigner du Château pour le lui prendre ? Autant de questions se bousculaient dans la tête de l'invitée.

Et les Gardes étaient... Quelque peu assoupis.

Mais, après un temps plus ou moins long, en fonction des appréciations de chacun, ils finirent par réagir !

Adishatz Commingeois !
Comtesse, si vous voulez bien me suivre.. Nous allons aller dans le Donjon.
Et pour vous... Le garde regarde le cochet Si vous avez envie de vous désaltérer, c'est vers là taverne, là-bas. Pointe du doigts un bâtiment à l'intérieur du fort.

Et hop, le Garde qui s'était réveillé laissa son compère seul et emmena la Comtesse vers la salle des invités.

Enfin on venait lui ouvrir. C'est qu'elle commençait à prendre racine la comtesse, à se dessécher et pourrir au soleil ...
Même les belles fleurs ont besoin de beaucoup de soin, c'est bien connu.

- Et bien, j'ai failli m'assoupir. Bonjour à vous.

L'homme ne s'était pas présenté, elle ne savait même pas à qui elle s'adressait. Étranges ces gascons.

- Ah, quelle bonne idée, me désaltérer ! Voilà qui me fera le plus grand bien ! Encore qu'il doit me rester un peu de liqueur de violette dans mes effets. Ce sera aussi bien.
Allons donc dans ce donjon.